Retour à Montmartre et Concile Vatican II

Retour à Montmartre et Concile Vatican II

Retour à Montmartre

Les religieuses demeurent dans le prieuré de Louvigné-du-Désert, toujours avec l’idée de revenir à Montmartre. Ce retour peut se faire en 1960, sur la butte, quand des sœurs reviennent rue Becquerel, chez les Auxiliatrices du Cœur de Jésus puis, sur l’investigation du recteur Monseigneur Maxime CHARLES, à Ephrem, maison d’accueil de la basilique du Sacré-Cœur.

L’habit bénédictin est gardé, toujours le même mais de couleur blanche, pour souligner l’attachement à l’adoration eucharistique. Une croix remplace la médaille, toujours portée par le cordon rouge. Entre-temps, la maison de Louvigné-du-Désert est vendue pour acheter une maison à Ecouen, diocèse de Pontoise, puis en 1972, un nouveau déménagement avec la construction à Blaru du Prieuré de Béthanie dans le diocèse de Versailles.

L’élan du concile Vatican II

C’est aussi « l’aggiornamento » demandé par l’Église à toutes les congrégations religieuses suite au concile Vatican II. De nouvelles constitutions d’abord provisoires, puis approuvées par décret pontifical du 22 mai 1983 sont rédigées.

Notre mission apostolique se développe dans les sanctuaires où les diocèses appellent des sœurs pour y servir : le choix est fait alors de chanter l’office liturgique des Heures en langue française, et de prier à l’adoration dans le chœur du sanctuaire.

Ainsi, à partir de 1970 et jusqu’à aujourd’hui, nous œuvrons au service des sanctuaires de Notre-Dame de Marienthal, Notre-Dame de Laghet, Notre-Dame des Victoires, Ars, Saint-Martin de Tours, Notre-Dame du Laus, la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre et Notre Dame de l’Epine. Nous vivons aussi notre charisme dans les deux prieurés de la Congrégation – le Prieuré Saint-Benoît/Sainte-Scolastique à Montmartre et le Prieuré de Béthanie dans les Yvelines – qui sont des lieux d’accueil et d’écoute avec des hôtelleries ouvertes à tous ceux qui sont en quête de Dieu !

Conclusion : Tournées vers l’espérance : « choisis la Vie ! »

À la suite d’une visite apostolique en 2013, un Commissaire Apostolique, Monseigneur Philippe Gueneley, a pris la conduite du gouvernement de la Congrégation. Assisté de deux supérieures venant d’autres instituts, il a aidé les sœurs à prendre conscience des abus et des dérives qu’elles avaient vécus sous l’ancien gouvernement avec des répercussions dommageables sur des personnes et dans les relations ecclésiales, et s’est employé par des mesures appropriées à les faire disparaître.

Un Chapitre Général s’est tenu en octobre 2020, et une nouvelle Prieure Générale, Mère Marie Elie, a été élue. Entourée de son Conseil, elle s’applique à consolider les mesures de rénovation de l’institut, aussi bien dans la vie communautaire que dans les relations ecclésiales, notamment dans les sanctuaires où nous sommes appelées à œuvrer au service de l’Église.

À partir du 15 août 2021, la fondation de Notre-Dame de l’Epine, dans le diocèse de Châlons, se veut une manifestation concrète de notre reconnaissance envers la maternité de l’Église, et un acte d’espérance.